Effacement du TAJ : que faire si le procureur ne répond pas ?
De nombreuses personnes ayant demandé l’effacement de leur inscription au TAJ constatent une absence totale de réponse du procureur de la République.
De nombreuses personnes ayant demandé l’effacement de leur inscription au TAJ constatent une absence totale de réponse du procureur de la République.
De nombreuses personnes ayant demandé l’effacement de leur inscription au TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires) constatent une absence totale de réponse du procureur de la République. Ce silence peut durer plusieurs mois, laissant les demandeurs dans l’incertitude, avec des conséquences concrètes sur leur emploi, leur projet professionnel ou leur vie personnelle.
La loi ne fixe pas de délai impératif pour que le procureur réponde à une requête d’effacement du TAJ. Cependant, un délai raisonnable est admis :
Ce silence ne signifie pas un refus, mais il bloque le processus tant qu’aucune décision n’a été notifiée.
Passé 3 mois sans retour, vous pouvez envoyer une lettre de relance au même procureur. Cette lettre doit :
Un modèle de relance est proposé plus bas.
Si le procureur de la République reste silencieux malgré la relance, vous pouvez saisir le procureur général près la cour d’appel. Ce dernier peut :
Ce recours est gratuit et ne nécessite pas obligatoirement d’avocat, même s’il est recommandé pour formuler une demande solide.
Dernier recours : saisir le président du tribunal judiciaire pour faire trancher le litige. Ce recours permet :
Ce recours peut être engagé après 4 mois de silence total. Il nécessite en général l’assistance d’un avocat.
Monsieur le Procureur de la République,
Par courrier en date du [date], je vous ai adressé une demande d’effacement de mon inscription au fichier TAJ, faisant suite à [classement sans suite / non-lieu / relaxe], sans condamnation judiciaire.
À ce jour, je n’ai reçu aucune réponse. Ce silence me cause un préjudice concret, notamment dans le cadre de mes démarches professionnelles.
Je vous saurais gré de bien vouloir me tenir informé de l’état d’avancement de ma demande ou de m’indiquer les éléments manquants le cas échéant.
Vous remerciant par avance de votre diligence, veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de ma considération distinguée.
Certains parquets très engorgés mettent jusqu’à 6 mois pour traiter une requête. Mais passé ce délai, il est impératif d’agir : plus vous attendez, plus vous risquez de compromettre vos droits ou vos opportunités professionnelles.
Un avocat spécialisé vous permet :
Il arrive souvent qu’une simple mise en demeure rédigée par un avocat débloque une situation figée depuis des mois.
🔹 Le silence du procureur n’est pas un refus, mais un blocage qu’il faut traiter sérieusement
🔹 Une relance formelle doit être envoyée après 3 mois de silence
🔹 Vous pouvez ensuite saisir le procureur général ou engager un recours judiciaire
🔹 Un avocat peut débloquer et accélérer la procédure d’effacement
Vous êtes dans ce cas ? N’attendez plus : des solutions existent.